Dès qu’un avion quitte le sol, un détail reste au premier plan : la sécurité. Eastern Aero Marine (EAM) conçoit des gilets, radeaux et kits qui donnent aux passagers une vraie chance de rentrer sains et saufs, même si tout ne se passe pas comme prévu. Cet article explique simplement comment la marque y parvient et comment chacun de ses produits contribue à sauver des vies.
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ToggleQui est Eastern Aero Marine ?
Fondée il y a plus de soixante-dix ans, EAM s’est spécialisée dans les solutions de survie pour l’aviation et le milieu marin. La société développe, teste et certifie chaque produit dans des centres où des ingénieurs reproduisent des conditions extrêmes : eau froide, chocs, flammes et même atmosphères raréfiées. Grâce à ce travail patient, ses équipements équipent aujourd’hui des compagnies aériennes régionales, de grands transporteurs internationaux et des hélicoptères de secours. La marque dispose aussi d’un réseau mondial de stations de réparation autorisées, capable de remettre en service un radeau ou un gilet en quelques jours seulement.
Pourquoi les équipements de survie aéronautiques sont-ils vitaux ?
Un avion moderne embarque plusieurs systèmes de sécurité : extincteurs, masques à oxygène, toboggans d’évacuation. Pourtant l’eau reste une menace particulière, car elle combine hypothermie, noyade et désorientation. Les gilets et radeaux EAM répondent à trois besoins essentiels :
- Garder la tête hors de l’eau pour éviter l’aspiration d’embruns.
- Fournir une plateforme stable où regrouper l’équipage et les passagers.
- Offrir des signaux visuels ou sonores pour accélérer la localisation par les secours.
Ces points simples réduisent le temps passé dans l’eau et augmentent les chances de survie.
Gilets et radeaux EAM : comment ça marche ?
Les produits phares de la gamme allient matériaux légers et mécanismes fiables. Le tableau ci-dessous compare trois solutions courantes :
Produit | Fonction | Utilisation typique |
---|---|---|
Gilet gonflable simple cellule | Maintenir une seule personne en surface | Avions régionaux, hélicoptères offshore |
Gilet double cellule | Offrir une redondance si une chambre est percée | Long-courriers, vols transocéaniques |
Radeau auto-gonflant 8 places | Regrouper un petit équipage, stocker eau et rations | Jets d’affaires traversant l’Atlantique |
Les gilets se déclenchent en tirant une poignée qui libère un volume mesuré de CO₂, gonflant le coussin en deux secondes environ. Les radeaux se libèrent après que l’équipage a fixé une ligne d’amarrage ; dès que le conteneur touche l’eau, un percuteur transperce la cartouche et gonfle la structure. Dans tous les cas, une soupape de surpression évite l’éclatement si la température varie brusquement.
Quelles normes encadrent la sécurité en vol ?
La fabrication ne se limite pas à coudre du nylon. Les normes internationales imposent des tests stricts sur la flottabilité, la résistance au feu et la durée de vie des matériaux. Les programmes de certification incluent :
- Contrôle de flottabilité sur quinze heures avec alternance de températures positives et négatives.
- Inflammabilité réduite : exposition à une flamme pendant douze secondes, sans propagation.
- Vieillissement accéléré : UV, brouillard salin et cycles chaud-froid pour simuler dix ans de service.
- Inspection visuelle et radiographique des coutures haute fréquence.
EAM applique ces protocoles et ajoute ses propres essais de fatigue mécanique sur les valves et les déclencheurs.

Entretenir son matériel pour rester en sécurité
Même le meilleur gilet perd en efficacité si ses sangles sont usées ou si le CO₂ s’est échappé. L’entretien suit un calendrier annuel : pesée des cartouches, test de déclenchement manuel, recherche de micro-fuites au savon, puis repliage sous vide. Les radeaux reçoivent une attention similaire, avec déploiement complet dans un bassin rempli d’eau traitée, inspection des planchers, remplacement du kit de survie et séchage sous air filtré. Les pilotes et les compagnies reçoivent ensuite une fiche mentionnant la date de la prochaine visite. Cette discipline garantit que le matériel fonctionne quand chaque seconde compte.
Vers quoi se dirige la recherche chez EAM ?
Les ingénieurs explorent des tissus encore plus légers mais plus résistants aux coupures, ainsi que des cartouches de gaz neutres en carbone. Des capteurs RFID intégrés permettent déjà de suivre le cycle de vie d’un gilet : nombre de vols, exposition à l’humidité, chocs. À terme, un cockpit pourrait afficher l’état exact de chaque équipement avant même le départ. D’autres projets portent sur des radeaux modulaires qui s’assemblent entre eux pour former une plateforme plus grande, utile aux gros porteurs.
En résumé, Eastern Aero Marine mise sur des principes clairs : fiabilité, simplicité d’usage et adaptation à chaque type de vol. Que l’on traverse un fleuve ou un océan, ses gilets et radeaux transforment une situation critique en attente maîtrisée des secours. Grâce à un entretien régulier et à l’évolution constante des matériaux, la sécurité progresse pas à pas, et chaque passager gagne de précieuses minutes pour retrouver la terre ferme.