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Opraz (omeprazole) : traitement d’ulcères gastriques

Opraz (omeprazole) : traitement d’ulcères gastriques

Opraz calme vite la brûlure et laisse le temps à la paroi de l’estomac de cicatriser. Une capsule prise chaque jour réduit l’acide, apaise la douleur et aide l’ulcère à se refermer. Le soulagement arrive souvent en quelques jours, mais la guérison complète demande plusieurs semaines.

Comment opraz soulage-t-il la douleur ?

Opraz appartient à la famille des inhibiteurs de la pompe à protons. Il bloque la pompe qui envoie l’acide vers la lumière de l’estomac. Moins d’acide signifie moins d’irritation sur la blessure et donc moins de douleur. L’action débute dans l’heure qui suit la prise et reste forte près de vingt-quatre heures.

Au fil des jours, l’environnement de la muqueuse devient plus neutre ; les cellules peuvent fabriquer du nouveau tissu et fermer la lésion. Avec une dose adaptée, le pH reste supérieur à 3 presque toute la journée, seuil au-delà duquel la sécrétion n’attaque plus la surface interne de l’estomac.

Dans quels cas le médecin le prescrit ?

Le médicament est choisi pour traiter :

  • les ulcères gastriques et duodénaux ;
  • le reflux acide fréquent ;
  • l’irritation liée à Helicobacter pylori (avec antibiotiques) ;
  • les affections qui provoquent une production acide excessive, comme le syndrome de Zollinger-Ellison.

Parfois, Opraz est aussi donné en prévention, par exemple chez une personne qui doit prendre longtemps des anti-inflammatoires irritants pour l’estomac.

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Quelle dose prendre et comment ?

Le traitement se fait par voie orale, de préférence le matin avant le petit-déjeuner. Les gélules sont à avaler entières avec un verre d’eau. Il ne faut ni mâcher ni écraser les granules : leur enveloppe protège la substance jusqu’à la sortie de l’estomac.

SituationDose adulteDose enfant (≥ 12 ans)Durée habituelle
Ulcère gastrique20 mg par jour20 mg par jour4 à 8 semaines
Ulcère duodénal20 mg par jour20 mg par jour2 à 4 semaines
Reflux fréquent20 – 40 mg par jour20 mg par jour4 à 8 semaines

Le médecin peut ajuster la dose à 40 mg quand l’acidité reste forte ou si l’ulcère est compliqué. Quand la muqueuse est guérie, une dose minimale de maintien (10 ou 20 mg) suffit souvent pour éviter une rechute.

Quels effets secondaires possibles ?

La plupart des prises se passent bien, mais quelques gênes peuvent surgir :

  • maux de tête ou sensation de vertige ;
  • ballonnements, douleurs abdominales légères ;
  • nausées, très rarement vomissements ;
  • éruptions cutanées bénignes.

Ces signes disparaissent en général quand on arrête la capsule ou après adaptation de la dose. Des effets plus sérieux, comme une baisse du magnésium sanguin ou des diarrhées persistantes, restent rares ; ils imposent une consultation rapide.

Qui doit éviter ce médicament ?

Certaines situations contre-indiquent Opraz :

  • allergie connue à l’omeprazole ou à un excipient ;
  • association avec un antiviral contenant du nelfinavir ;
  • prise d’un antifongique comme le voriconazole sans contrôle médical strict ;
  • insuffisance hépatique grave non stabilisée ;
  • absence de diagnostic quand les douleurs s’accompagnent de vomissements sanglants ou d’amaigrissement rapide.
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Chez la femme enceinte, Opraz est étudié depuis longtemps ; l’avis du professionnel de santé reste tout de même nécessaire avant de commencer le traitement.

Opraz (omeprazole) : traitement d’ulcères gastriques

Peut-on l’associer à d’autres traitements ?

Opraz interagit peu avec les aliments, mais certains médicaments voient leur absorption modifiée quand l’acidité baisse. Les antifongiques oraux, le clopidogrel ou le fer sous forme de sels peuvent moins bien agir. Le praticien choisira parfois un autre produit ou espacera les prises de quelques heures.

Les anti-acides à base d’alginate ou d’hydroxyde d’aluminium soulagent la brûlure ponctuelle et peuvent être utilisés entre deux doses, à condition de respecter un intervalle d’au moins deux heures pour ne pas réduire l’efficacité d’Opraz.

Conseils pour un usage sûr au quotidien

Prendre la gélule à heure fixe aide à ne pas l’oublier et garantit une protection continue. Un carnet ou une alarme peut servir de rappel.

Les repas riches en fruits, légumes et fibres soutiennent la cicatrisation ; ils limitent aussi la constipation, parfois observée avec une sécrétion acide très basse. Les boissons gazeuses, le café serré et les plats très gras stimulent la pompe à protons ; mieux vaut les réduire pendant le traitement.

Même si la douleur disparaît vite, arrêter trop tôt favorise la rechute. La durée prescrite correspond au temps nécessaire pour rebâtir totalement la paroi. En cas d’oubli, prendre la gélule dès que possible sauf si l’heure de la suivante approche ; ne jamais doubler la dose sur la même journée.

Un suivi médical régulier permet de vérifier la cicatrisation, d’ajuster la posologie et de limiter les prises prolongées sans raison. Avec ces précautions, Opraz offre un moyen simple et efficace de guérir l’ulcère gastrique et de retrouver un confort durable.

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